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Commentaire de Jacques Berger J'ai fait la connaissance de Christiane Douheret en juillet 1999. Depuis longtemps, je m'étais promis de visiter son atelier au Havre, ce grand port ouvert sur le large. J'ai compris pourquoi Christiane Douheret avait choisi le Havre pour s'y fixer : la violence des éléments, la proximité de Honfleur, petit port de pêche chéri par les Impressionnistes et en particulier Eugène Boudin. Au premier coup d'oeil on est frappé par les tâches de couleur violentes, puissantes traduisant le déchirement de l'âme, le conflit intérieur du Peintre. Puis en observant mieux les toiles, on découvre d'amples marines des paysages sous-marins, des Îles, des atolles. Puis dans ses dernières toiles, cette véhémence qu'on remarquait dans ses premières oeuvres, semble exploser. On quitte le domaine du bleu marin pour des rouges de feu, des oranges très denses. Jusqu'où Christiane Douheret nous mènera-t-elle dans sa recherche du moi intime, du mystère de la vie ? Cabanon |